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Le papier japonais, un vrai plaisir à travailler

J’aime travailler mes papiers, je me régal ! Je découvre à chaque fois un “nouveau” papier car il n’y en a pas deux pareils, puisqu’ils sont fait à la main.

Le nombre de couleurs sérigraphiées, la couleur en elle-même, si ils sont énormément rehaussées de dorés au non, le temps qu’il fait, si il fait chaud et sec le papier ne réagit pas de la même façon que quand il fait froid et humide. Tous ces paramètres conditionnent mon travaille car le cutter et à la colle n’auront pas les mêmes effets…Chaque réalisation est une nouvelle aventure, pour laquelle il faut avoir un peu de “bagage” pour s’en sortir. Quand j’ai terminé je suis heureuse du résultat et que mon partenaire, le papier, ait été à la hauteur une fois de plus !

Il y a aussi une autre difficulté, qui pour moi est un petit moment de plaisir. Certains abat-jour trop évasés, ne tiennent pas sur une grande feuille, il faut donc faire un raccord. Les raccords ne se voient jamais, car les motifs le permettent. Essayez un raccord sur un tissu uni !

C’est là que l’on découvre la complexité des motifs japonais…il faut dès fois sacrifier une deuxième feuille pour un petit triangle de 10×10 cm, parce que le raccord n’est pas pas possible avec la chute de la première feuille ! J’adore car là aussi chaque papier à son mystère et il n’y a guère qu’en les travaillant qu’on apprend à bien les connaitre.

Voilà une restauration d’abat-jour, précédemment en tissu, qui avait peut-être 30 ans, et repart pour 30 ans avec du papier japonais ! Les petits enfants de cette cliente en hériteront à leur tour et est-ce qu’ils auront envie de changer la garniture ? J’aimerai être là pour le savoir !!

 

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abat-jour en papier japonais éclairé
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Abat-jour en papier japonais